On vous dit tout sur la Pâquerette
Vous avez sûrement déjà joué avec une fleur de pâquerette ? Mais saviez-vous, qu'il s'agit, en réalité, d'un amas de plusieurs fleurs. On vous dit tout sur cette espèce à la fois commune et intrigante dans notre fiche-espèce, réalisée avec Humanité Biodiversité.
À la découverte de ... Bellis perennis
Dans les prairies fleuries et les jardins bien entretenus, la pâquerette, humble et discrète, déploie ses couleurs blanches et jaunes, offrant une touche de délicatesse à son environnement. Cette modeste fleur, symbolisant l’attachement, appartient à la famille des Astéracées. Elle fascine par sa simplicité et sa polyvalence, cachant derrière sa modestie une multitude d'utilisations culinaires, médicinales et symboliques. Découvrons ensemble les secrets et les mystères de la pâquerette, cette petite merveille de la nature qui, bien plus qu'un simple ornement floral, égaye nos pelouses.
Plongée dans l'histoire de la Pâquerette
Les feuilles de pâquerette sont comestibles, offrant un léger goût de noisette avec une touche poivrée. Les boutons floraux peuvent être consommés crus dans des sandwichs ou des soupes, ou conservés au vinaigre comme des câpres.
La pâquerette est prisée en médecine pour ses propriétés cicatrisantes et anti-inflammatoires, elle aurait même été grandement utilisée à l’Antiquité par les Romains pour traiter les ecchymoses et les blessures ouvertes.
En plus de ses utilisations culinaires et médicinales, la pâquerette est entrée dans nos cultures via des expressions comme “au ras des pâquerettes”, faisant référence à sa petite taille comparée à sa cousine plus grande, la marguerite.
Elle est également connue pour se refermer avant les fortes averses, et est ainsi utilisée comme indicateur météorologique.
La pâquerette n’est pas son seul nom puisqu’on l’appelle également “Fleur de Pâques” bien qu’elle ne fleurisse pas particulièrement à cette période. L’origine de son nom viendrait en réalité plutôt de l’ancien français “pasquier” désignant les pâturages.
Également nommée “petite marguerite”, les deux plantes partagent la tradition de “l’effeuillage” dans laquelle il faut énoncer la fameuse comptine : “Il/elle m’aime un peu – beaucoup – à la folie – passionnément – pas du tout”.
Comment protéger la Pâquerette ?
Lors d’une cueillette, la pâquerette peut facilement être confondue avec la pâquerette des bois ou des murets ou même avec la marguerite qui est néanmoins plus grande. Heureusement, rassurez-vous, aucune de ces plantes ne sont toxiques pour l’homme.
La plus grande menace de la pâquerette reste l’homme qui usera d’une tonte trop fréquente, de pesticides ou encore qui voudra remplacer sa pelouse par une terrasse bétonnée.
Donc pour favoriser sa présence dans votre jardin ou votre quartier, la conservation des prairies et des pelouses sans ajout de produits phytosanitaires suffira à son bonheur. Pour les habitants d’appartement, elle se plait également dans les pots ou les jardinières sur les balcons.
Une fiche-espèce réalisée à partir des ressources pédagogiques Oasis Nature de l'association Humanité Biodiversité. Découvrez d'autres espèces sur notre page dédiée.